Collection Dominant Domine. Orages D’Été. (10/14)

C’est habillé comme une pute, maquillée comme une pute avec des chaussures avec lesquelles j’ai du mal à marcher car Maître Angélique me dit qu’elles accentuent ma chute de reins que je descends la rejoindre pour découvrir la voiture qu’elle s’est achetée avec ma carte bleue sur mon compte me signalant que Fred le garagiste viendra s’occuper de moi lundi après-midi.
Elle porte l’un de mes tailleurs avec mes escarpins dorés que j’adore.
Je suis contente lorsqu’elle le propose, car j’ai une idée pour arranger les affaires de son fils, sa venue me permettra de tout réaliser.
Je m’aperçois qu’elle a choisi une Citroën C1 pour remplacer sa poubelle ayant été pour une fois raisonnable.
Je me présente à la porte passagère, mais en même temps je peux comparer la ligne de ma Mercédès classe A à ce petit bout de voiture très insignifiante.
Je suis contente qu’au moins sur les voitures, j’aie un avantage sur elle.

• Où vas-tu, monte à côté de moi dans ma jolie voiture, tu crois peut-être que je vais rouler dans ton pot de yaourt, lorsque tu retourneras à la fac en septembre, tu montreras à tes collègues que tu aies du même niveau qu’eux ?
Moi je garde ma Mercedes, d’ailleurs j’ai commandé le modèle supérieur avec toutes les finitions possibles, celle-là a déjà 9 200 kilomètres et pue la bourge.

Et moi qui pensait qu’elle avait été raisonnable.
En m’habillant comme une pute une fois de plus elle me rabaisse à la condition de soumise que j’accepte d’être pour elle.
Je lui pardonne tout lorsque nous sommes sorties de sa maison et qu’elle me glisse une main comme je l’ai faîte moi-même tout à l’heure me caressant les poils dorés de ma chatte.
Je commence à mouiller espérant qu’enfin elle me fasse jouir depuis qu’elle me punit sans faire vibrer mon corps.
Nous roulons sur très peu de distance lorsqu’elle met son clignotant à gauche.

• Tu as réservé ici.
• Oui, pourquoi j’ai regardé sur Internet et c’était le plus cher autour de chez toi, après tous les efforts que je fais pour ton bien-être, je mérite bien la classe de ce restaurant.

• Mais nous y venons tous les dimanches midi avec Claude, ils vont avoir du mal à comprendre pourquoi la mère de famille sérieuse que je suis c’est mué en pute et viens manger avec une femme plutôt que son homme.
• Ils s’y feront, mais tu m’excuses, je te trouve plus appétissante comme tu es maintenant que comme je t’ai trouvé au supermarché.

Ce qu’une femme veut surtout si c’est votre dominante aussi je sors de sa voiture et je la suis juste à sa hauteur.

• Qu’est-ce que tu fais, à partir de maintenant tu marches un pas derrière moi, interdiction d’être à ma hauteur sauf si je te le demande ?

Un peu honteuse, elle entre dans le restaurant et je la suis.
Je vois que la responsable est étonnée en voyant ma transformation et que je sois un peu derrière Angélique, mais en bonne professionnelle, elle fait celle ne voyant rien.

• Bonjour, madame Juliette, j’ignorais que vous aviez réservé une table, votre mari va arriver.
• Non, c’est moi qui ai réservé et Juliette est mon invité.
• Excusé moi madame, je vois que vous avez demandé une table assez isolée, vous serez satisfaite ou je vous ai placé.

La table des amants du dimanche, chaque semaine avec Claude, nous rigolons des couples qui y sont assis et qui se caressent une main, une joue et qui s’envoient des baisers espérant que personne ne les remarques.
Certains vont même jusqu’à passer la main sous la table alors que la femme approche son bassin pour se faire caresser.
J’ai même vu une fois un homme enlever son mocassin pour venir caresser la chatte de la dame qui a fini par pousser un petit gloussement lorsqu’elle a joui.
Aujourd’hui c’est moi qui vais être la salope qui vient avec sa maîtresse au début cela me gêne, mais lorsque Maître Angélique me prend la main me la retourne et y pose un tendre baiser sur mon poignet, je me fiche d’être devenue une catin aux yeux des autres.
Nous regardons la carte et je vois que je vais commencer par le foie gras maison succulant préparé comme d'habitude par le chef.
À la suite comme j’ai très faim, je prendrais le coq au vin au Madranges avec ses pommes de terre à la crème de foie gras.
Et pour finir comme nous sommes le soir pas de fromage, mais des profiteroles trois boules, je rêve de ce menu que je prends régulièrement avec Claude.
Pour le vin, comme c’est ma carte bleue qui va payer je laisse à mon Maître le soin de choisir, sachant les prix des bouteilles dans ce restaurant.
Le maître d’hôtel s’avance.

• Mesdames, avez-vous choisi ?
• Oui, pour madame, ce sera une sole cuite à l’eau sans beurre avec une carafe d’eau.
• Plate ou gazeuse ?
• Soyons folles pour mon amie c’est rarement sa fête, une simple carafe d’eau plate avec sa sole fera l’affaire.
• Et vous, Madame.
• Le foie gras, il est frais.
• Oh ! une table de notre rang étoilé au Michelin.
• Le Michelin, je connais, j’ai fait un remplacement lorsque j’étais stagiaire et j’ai vu comment vos patrons les achetaient, bref je vous fais confiance un foie gras.
• Et avec cela que boirez-vous ?
• Vous voulez m’affamer, c’est mon amie qui est au régime, j’ai trouvé qu’elle avait deux ou trois petits bourrelets disgracieux, je suis parfaite et je commencerais un régime demain,
Vos tournedos rossignol, ils sont bien tendres.
• Tournedos Rossini madame.
• Juliette dit lui qu’il arrête de m’emmerder ce pingouin dans sa livrée noire, je suis ici pour que l’on se détende par pour me battre avec ce grand échalas.

Le ton commençant à monter la responsable vient vers nous.

• Gille, allez voir la table 3 et portez-leur une corbeille de pain.
Mesdames où en étions-nous ?
• J’en étais au tournedos musicien.
• Je vois, un Rossini.
• Voilà, c’est pourtant facile, je demandais à votre croque-mort s’il était facile à couper, bref que ce soit autre chose qu’une semelle.
• Le croque-mort ou la viande.
• Pardon, la viande bien sûr.
• Sans problème, si j’enlève votre couteau, vous pourrez la couper avec votre fourchette tellement c’est peu dire.
• Voilà, on se comprend, tu vois Juliette, il faut vivre entre femmes, entre nous tout est simple.
Pas vrai mon cœur.
• Tu as raison Angélique, c’est pour cela que je t’aime et que je ferais tout pour toi.

Létitia la responsable me regarde semblant ne rien comprendre entre la femme qui vient avec son mari le dimanche et où tout est toujours cline et mon amie qui a oublié d’entrer avec son guide des bonnes manières.
Mais c’est certainement ce côté rebelle que je recherche dans notre relation trouvant celle avec Claude de plus en plus fade.
Si j’ajoute à que je viens de m’apercevoir que je l’ai appelée Angélique et non Maître je suis à un doigt d’un nouvel incidant avec ma jolie black.

• Et pour finir ce banquet, si je prenais des profiteroles, il y a trois ou quatre boules, vous avez oublié de le marquer.
• Pour vous, chère madame notre établissement est prête à tout pour que vous soyez satisfaite surtout que vous soyez avec madame Juliette qui est une très bonne cliente et surtout que le prix est abordable il y en aura 4, il va de soi.
• Vous avez de l’humour lorsque je vois le prix, si vous mettez trois choux se serait de l’arnaque, abordable un euphémisme, hors de prix ce serait plus juste, mais, bref c’est Juliette qui paye alors pourquoi se priver, surtout que ma jolie petite pute vient une nouvelle fois de m’humilier et m’appelant par mon prénom.
Comment dois-tu dire ?
• Maître Angélique.
• Voyez, elle commence à retenir la leçon, vous savez comme c’est dur de se faire respecter de nos jours.
• Je veux bien vous croire et la boisson
• Pour les vins, on va s’entendre, nous en étions là avec votre balai dans le cul, Côte-rôtie blanc avec l’entrée, Mercurey rouge Chant flûté avec la viande et avec le dessert, je me contenterais d’une coupe de champagne dans une bouteille que vous ouvrirez devant moi, je déteste boire une bibine éventée.
• Tout sera fait suivant vos désirs et votre bien-être, Madame.
• Vous avez intérêt, Juliette vous a dit qu’avec Claude, ils viennent tous les dimanches, si vous voulez éviter qu’il change de crémerie, il faudra que je sois satisfaite.
• Vous le serez, je vais personnellement m’occuper de vous.

Ce penchant vers moi elle me susurre en baissant le ton.

• Fais attention, Juliette, elle me drague, elle doit en pincer pour moi.
• Je pourrais, mais je suis amoureuse de ma jolie Catherine que j’ai hâte de retrouver.

Sur cette phrase, elle nous quitte le dos bien droit.

• La vache une gougnotte, je les repère chaque fois, celle-là est dans la catégorie des sournoises se sont celles de la pire espèce, elle m’a échappé.
C’est de ta faute mon cœur, tu mériterais que nous allions aux toilettes que je te donne une bonne fessée pour me faire perdre mes moyens, tu es contente de ce que j’ai choisi pour toi.
• Tu es sûr qu’avec une sole bouillie entière je vais continuer à maigrir.
• Tu te moques, mon cœur, tu sais que cela va se payer très chère, tu vas ramasser surtout que le pingouin dans son costume de croque-mort avec un balai dans le cul m’a énervé.
J’ai appris à te connaître depuis les fruits au sirop, je t’aurais laissé commander, tu aurais pris des profiteroles et c’est ton cul qui aurait tout ramassé, grâce à moi c’est ma cravache qui va le caresser et lui donner de la tonicité, reconnaît que tu aimes mon traitement depuis que tu acceptes que je te caresse.
Au fait parle-moi du plug, tu le sens toujours.
• Une fois de plus je te donne raison, tu as toujours raison d’ailleurs, quant à ton plug, je le sens bien mais je m’y suis habitué et il me donne du plaisir comme en ce moment en étant assis dessus.
• Quelle idiote, tu as le 11 j’aurais dû t’envoyer au sexe chop pour voir s’il avait plus gros.
Je te laisse, le 11 je suis magnanime de toute façon mon cousin va te tarauder tout cela avec sa grosse bite.
Au fait en parlant de bite, parle-moi de la capote vide.

À partir de là je lui fais le récit de ce qui est arrivé entre Lucas et moi et surtout le drame que j’ai évité.
Pour une fois, elle est d’accord et l’explication de ce que je pense faire demain avec lui à son assentiment.

• Tu as fait une bonne action, je vais te récompenser, madame, ajouter pour le dessert un chou nature bien sûr au menu de mon ami

Quelle générosité, le repas commence par son foie gras.

• Madame, je vous amène votre entrée je pense que vous souhaitiez que votre soumise salive un peu avant de déguster sa belle sole que notre cuisinier lui prépart.
• Je vois que l’on se comprend, nous sommes sur la même longueur d’onde.
• Expérience oblige.

Tout le reste du repas, elle est d’une tenue impeccable complimentant la qualité des plats jusqu’au dessert et les profiteroles.
Comme je l’ai dit au début, sa jambe se tend et viens caresser ma chatte qui en suinte de plaisir.
Comme je suis placé, je vois un homme qui remarque le mouvement et qui doit avoir obligatoirement la vue sur ma chatte tellement ma jupe déjà trop courte est remontée.
J’aime qu’il soit voyeur et je fais tout pour que sa vision soit totale.
Je vois sa femme qui le regarde avec un air très enamouré, j’ai nettement l’impression d’avoir devant moi une cocue en puissance.

L’homme au bout d’un temps parle à sa femme et se lève pour partir vers les toilettes.
Je descendrais bien le rejoindre, mais j’évite de donner une occasion à Maître Angélique de trouver un motif pour me faire des misères.
Quand il remonte et me regarde ses yeux me lancent des poignards, j’avais bien compris il avait envie de me sauter.
De son côté, j’attends qu’elle ait mangé son Rossini, je m’attends à une réflexion, mais l’atmosphère est plus détendue depuis que cette femme a repris notre table pour notre commande.
Ce qu’elle a bu la moitié du champagne à l’apéro, idem de blanc et les trois quarts de rouge et il lui reste le dessert où je suppute qu’elle va finir le champagne y participe pour beaucoup car elle a le vin gai.

• Tu veux un légume, il me reste un fagot de haricot vert.
• Tu me les donnes à manger, car tu es allergique.
• Tu finis par me connaître, dommage, il fallait dire oui de suite, ils iront aux cochons, belle cochonne.

Dire qu’il lui reste les profiteroles, j’en suis malade d’avance de la voir les manger.
Lorsqu’elle est servie, j’ai envie de fermer les yeux, mais l’odeur du chocolat chaud arrive jusqu’à moi et je sens ma raison vacillée, un trou noir s’ouvre devant moi…